18/02/2009

L’Audomarois

audomarois.jpgL’Audomarois est le pays des marais. Un labyrinthe de rivières et de canaux sur lesquels glissent les bacôves des maraîchers ou celles qui emmènent les touristes pour une agréable promenade au fil de l’eau. Vous y contemplerez de très belles espèces d’oiseaux, des roselières sauvages ainsi que les cultures des maraîchers.
Saint Omer, ville d’art et d’histoire vit au rythme de la cathédrale Notre Dame, rendue célèbre par « ces Dames aux Chapeaux Verts ».
Peut être serez-vous tentés par une visite de la Coupole d’Helfaut-Wizernes, un site authentique et exceptionnel qui retrace l’occupation durant la 2ème guerre mondiale en Nord-Pas-de-Calais.
Saint-Omer est une ville agréable où une promenade à travers des rues chargées d'histoire et de patrimoine est fort recommandée. La disposition du centre-ville offre des possibilités intéressantes pour le promeneur : un superbe parc à deux minutes, un centre culturel récent avec cinéma pour l'évasion, des cafés, restaurants et rues piétonnes. C'est une ville que l'on aime redécouvrir à chaque visite.
Arques: La conquête romaine menée par César au début de notre ère a pour conséquence la pacification des habitants de la Morinie, région réputée pour ses nombreux marécages et ses immenses forêts. Arkes, notée sur des plans du 9ème siècle est alors traversée par une voie romaine allant de Thérouanne à la mer. Terre humide et à forte déclivité, Arkes devient en 530 la propriété de la comtesse Mathilde, arrière petite fille de Flandebert, chefs des Morins et des Ménapiens. Walbert, arrière petit-fils de Mathilde et comte d'Arkes, dresse sur les conseils des abbésOmer et Bertin une église dédiée à Saint Martin et à proximité de son château en 646.
Après un accident de cheval où il manque de perdre la vie, Walbert, guéri grâce à un breuvage donné par Bertin, donne le comté d'Arkes à ce dernier et à ses moines. Il entre ensuite au monastère. L'abbé Odland fait creuser en 797 le bras supérieur de l'Aa, de Blendecques à Arques, afin d'actionner un moulin installé devant le château, alors occupé régulièrement par les moines. De l'abbaye de St Bertin, ils font alors régner l'ordre sur les différents hameaux que regroupe Arques.
Après l'assassinat de l'abbé Foulques, les Comtes de Flandres s'emparent de St Bertin et de son territoire. C'est ainsi que Beaudouin V fait construire un fossé de la Lys aux marais de Saint-Omer pour servir de défense contre les Français entre 1054 et 1092. Les comtes de Flandres, de manière progressive, redonnent aux religieux de St Bertin par une série d'oboles les territoires d'Arques précédemment appropriés.
Watten: Entre Flandre et Audomarois, Watten forme avec sa " montagne " à 72 m d'altitude, le dernier maillon de la chaîne des Monts de Flandre. La cité de 3000 habitants, dont le nom signifie " passage à gué " est située à quelques enjambées du marais Audomarois et à quelques 30 km. des vastes plages du littoral.
Un prêtre décida en 1072 de fonder un monastère sur la " Montagne de Watten ". Au cours des siècles, la cité fut l'enjeu de nombreux combats et subit les discordes entre souverains de France, d'Angleterre, de Flandre et d'Espagne, auxquels elle appartint alternativement jusqu'en 1678, date de son retour définitif à la france.
Cassel: Chef-lieu de canton du département du Nord, au sommet du mont Cassel.
La petite ville de Cassel domine majestueusement la plaine de Flandre du haut de ses 176 mètres. Elle doit son nom à un castellum romain, position romaine fortifiée.
Jadis, sur le Mont Cassel, il y avait une vingtaine de moulins. Ces géants étaient construits en bois, sur pivot. Le Flamand dialectal est encore parlé sur la place !
Ce sont les moines sous l’impulsion d’Audomar qui aménagèrent les marais que nous admirons aujourd’hui. Pour s’y promener et espérer rencontrer les quelques hérons, libellules,… ou admirer les milliers de nénuphars, saules et autre végétation, il est indispensable de circuler en barque ou en bacôve (embarcation traditionnelle) utilisée encore par les maraîchers qui vivent dans ces faubourgs et cultivent le fameux chou-fleur !
Saint-Omer regorge de richesses architecturales des 17 ème et 18 ème siècles et présente un superbe édifice gothique, la cathédrale Notre-Dame

La Métropole Lilloise

grand-place-de-lille.jpgVille d’art et d’histoire, chef-lieu du département du Nord sur la Deûle, Lille est aujourd’hui la troisième place financière de France. Découvrez la crypte de la cathédrale Notre Dame de la Treille, qui abrite une collection d’objets d’art sacré depuis le XIIe siècle. Voir l’église du Sacré-Cœur, Notre Dame des Victoires, le beffroi de la Bourse, la belle église Sainte-Catherine, et les fortifications de Vauban qui ont valu à la ville le titre de " reine des citadelles ".

Lille et sa métropole prônent le mélange des genres. Amateur de balades au grand air, adepte du lèche-vitrine, admirateur de Notre-dame de la Treille ou nostalgique des fortifications Vauban, défenseur du Paris Roubaix, et passionné des courses hippiques… ont tous goûté à la Métropole lilloise.

06:52 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nord, tourisme nord, lille

17/02/2009

Les estaminets

estaminet.jpgS'il est un mot qui chante délicieusement aux oreilles des vieux Nordistes, c'est bien le mot estaminet. C'était là qu'on trouvait le boire et la fille. Un espace de libre péché à l'abri du regard, ou avec l'accord « casuistiquement » tacite d'une Église fort morale. Imaginez. Une salle au plancher couvert de sciure, un comptoir en acajou chantourné, couvert de zinc. Des vitres aux verres teintés. Le tout donnant sur une cour longue où traînent encore les palets de métal du jeu de bouchon et quelques plumes du perdant du combat de coqs de la veille. Sous l'auvent, car faute d'arrière-salle, c'est ici que la veille, on a monté le gallodrome improvisé (et on croit entendre les encouragements cruels des coqueleux et des parieurs). Et derrière l'urinoir en épaisse ardoise noire, il y a le pigeonnier car le patron est coulonneux. Estaminet, lieu de mémoire. Les combats de coqs sont presque interdits et la fumée du tabac n'est plus écologiquement correcte. Mais si vous cherchez bien quelque part le long de la frontière, ou le long d'un canal, vous découvrirez peut-être l'un des derniers. Et vous comprendrez alors les lieux de la convivialité vraie. De la convivialité de classe. Car l'estaminet était (est encore, chut...) ce que le pub est à l'Irlande. Un espace de liberté et d'espoir qui accepte toutes les contradictions.